Biographie – Francais

“Avec une approche la fois sexy, envoûtante et un peu sinistre, Seacrest pénètre de sa voix un monde noir intemporel, avec des chansons chargées de luxure, de honte, de peur, d’alcool, de meurtre et de trahison. A l’écouter, on aurait même envie d’y gouter.”
-Mel Minter, Crosswinds Weekly

L’histoire de Bernadette, c’est un peu la saga d’une héroïne hollywoodienne des années 60.

Une enfance entre la Californie et New York, danseuse classique avec les célèbres ballets du Los Angeles Ballet, du San Francisco Ballet ou de l’American Ballet Theatre. Puis une blessure la pousse dans l’underground : La ballerine prodige devient mannequin fétiche, maquilleuse, designer de vêtements, styliste de la scène punk street des années 80 de L.A.

En 1993, Bernadette déclare domicile à Albuquerque et en 2001, elle fait ses débuts musicaux avec l’un des groupes de Rockabilly les plus populaires du Sud-Ouest, les Long Goners. Travaillant en étroite collaboration avec l’auteur-compositeur-interprète Pat Bova, elle interprète des hymnes rebelles à la manière de Janis Martin et de Wanda Jackson. Ensemble, ils partagent la scène avec les grands noms du Rockabilly, dont Hank Williams III, Jonathan Richman, Big Sandy et bien d’autres.

En 2003, la chanteuse pousse sa voix sur le terrain musical plus complexe du Jazz. Elle collabore avec le célèbre bassiste et compositeur David Parlato lors de la formation du nouveau groupe” Bernadette Seacrest et son Yes Men”. Le premier album du groupe, “No More Music by the Suckers”, sorti en 2004, présente des standards de jazz interprétés avec sensualité. Le groupe fait de nombreuses tournées lors de la sortie de l’album, devant des publics très nombreux aux États-Unis et en France. Ils ont été présentés sur le National Public Radio et Swing City Magazine a décrit cet album comme «une tentative pour cette jeune et singulière rockabilly de percer la scène jazz moderne et de casser les codes, une entreprise qu’elle accomplit inconsciemment.»

Leur deuxième album, «Live in Santa Fe » sorti en 2005, capture comme par magie l’acoustique d’un club enfumé jouant à guichet fermé. En 2006, Bernadette suit son cœur à Atlanta, où un nouveau projet voit le jour « Bernadette Seacrest et ses Provocateurs » avec l’excellent guitariste / compositeur, Charles Williams et son collègue bassiste Kris Dale. En 2009, “The Filthy South Sessions » est unanimement salué par la critique. Le répertoire, entre Jazz, Rockabilly et un Swing très noir permet ainsi au talent considérable de chaque musicien de se distinguer. Au cours de cette période, Bernadette est récompensée deux fois meilleure chanteuse d’Atlanta par la principale publication de presse alternative d’Atlanta, «Creative Loafing». Avec un nouvel album en main, Bernadette et ses garçons effectue une nouvelle tournée exclusive en France.

Après le split de The Provocateurs, Bernadette part en solo. Avec le bassiste extraordinaire Kris Dale en tant que directeur musical, ils créaient une approche différente avec un nouvel album «Lust & Madness », une œuvre peu conventionnelle et tonifiante, avec 2 amis talentueux comme invités, Big Mike Geier (AKA Puddles Pity Party) et la légendaire Francine Reed.

Comme dans un roman noir, Bernadette nous invite à des visites répétées dans les ténèbres de l’âme. elle chante les rebondissements, les difficultés et les circonstances de la vie… avec une instrumentation brute et unique et une voix toujours aussi séduisante.

“Son histoire ressemble celle que l’on verrait sur les grands écrans d’une romance des années 30, dans laquelle notre héroïne – comme ce fut souvent le cas cette époque – envoûte un héro qui s’abandonne déj ses notes sensuelles, ses yeux de biche légèrement travaillés, et une mélodie aux sonorités enivrantes.”

-Michael Henningsen, Weekly Alibi